En librairies le 20 février 2026
La famille de Max Mayer vit depuis plusieurs générations à Fribourg. Avec l’acquisition de la citoyenneté allemande, elle s’est émancipée des injonctions religieuses et s’est fièrement intégrée à la société. De sa judéité, il reste certains rituels, un lien à son histoire.
Max Mayer joue du piano avec passion mais il renonce à devenir musicien pour reprendre le commerce familial. Il se marie par amour, a deux enfants, travaille beaucoup et s’engage comme social-démocrate. Avec l’arrivée de Hitler au pouvoir, ce petit homme brun, discret et prévenant, apprécié de tous devient le Juif que tous doivent éviter. Déporté en 1938 à Dachau, il revient miraculeusement s’enfuit en Suisse, puis à New York, où il vit un exil pénible. Rentré à Fribourg après la guerre, il ne sera plus jamais le même.
Dans ce très beau roman biographique, Lotte Paepcke raconte la vie de son père, et retrace, à hauteur d’homme, l’arrivée du nazisme auquel personne n’a envie de croire. Un récit bouleversant, pour la première fois traduit en français.
Lotte Paepcke est née en 1910 dans une famille juive, à Fribourg-en-Brisgau, et décédée en 2000 à Karlsruhe. Elle a survécu au régime nazi, cachée dans une école catholique. Elle a écrit plusieurs livres, des recueils de poésie, des essais et des textes pour la radio allemande. Son œuvre littéraire et poétique, qui évoque la vie juive en Allemagne, a été récompensée, à la fin de sa vie, par le prestigieux prix Johann-Peter-Hebel.
Traduit de l’allemand par Frédérique Laurent – Couverture © Tylor Durand
Format 14 x21 | Prix 15 euros | 105 pages | ISBN | 978-237-1200-722 | Roman biographique |
