La banalité du bien. L’Histoire de Giorgio Perlasca

Des rencontres littéraires sont prévues avec Enrico Deaglio :

  • le mercredi 22 mai à la Librairie La Petite lumière 75014
  • le jeudi 23 mai au Mémorial de la Shoah 75004 (sur réservation ici)
  • le vendredi 24 mai dans une librairie parisienne (plus d’informations à venir)
  • le samedi 25 mai à la librairie L’Usage du papier à Trouville-sur-mer (plus d’informations à venir)

Giorgio Perlasca ou le «Schindler italien». Dans ce récit, Deaglio raconte l’histoire de Giorgio Perlasca, un Italien fasciste qui s’est retrouvé en Hongrie et a sauvé plus de 5 000 Juifs de la déportation.

Perlasca a voté pour Mussolini avec enthousiasme et s’est engagé dans un corps militaire qui accepte d’aller se battre en Espagne aux côtés de Franco. En 1944, il se rend à Budapest pour des raisons professionnelles et assiste à l’assassinat d’un enfant juif. Ecœuré et révolté, il va à l’ambassade espagnole, alors pays neutre, pour se procurer de faux papiers et en distribuer aux Juifs.

Très vite, l’ambassadeur espagnol fuit Budapest et Perlasca le remplace grâce à la falsification de lettres de nomination. Avec un sens de l’organisation hors du commun et motivé par sa colère, il aménage des maisons refuge pour les Juifs et veille chaque jour à ce qu’ils aient de quoi se nourrir et se soigner, s’opposant ainsi aux Nazis et aux Croix Fléchées hongroises.

Deaglio suit Perlasca dans son quotidien. Il décrit l’hiver, les rues de Budapest, les personnes rencontrées, les représentants des États neutres – Espagne, Suisse, Suède – et les politiciens hongrois.

La banalité du bien, c’est aussi une plongée dans l’Histoire en train de s’écrire avec l’arrivée d’Eichmann, les déportations massives, l’avancée des Russes et la politique communiste post-1945.

Vendu à 150 000 exemplaires, réimprimé 17 fois en Italie et ayant fait l’objet d’une adaptation télé vue par 27 millions de personnes, La banalité du bien. L’histoire de Giorgio Perlasca de Enrico Deaglio est traduit pour la première fois en français.

* Le mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, consacré aux victimes de la Shoah, honore les Justes parmi les Nations qui ont mis leur vie en danger pour sauver des Juifs.

La banalité du bien. L’Histoire de Giorgio Perlasca d’Enrico Deaglio est disponible en livre-audio sur Apple Books ! Lu par Tania de Montaigne.

M LE MAGAZINE, LE MONDE | Quand il s’est agi de publier en français La Banalité du bien, d’Enrico Deaglio – monumentale biographie, parue mi-janvier, du Juste italien Giorgio Perlasca, qui sauva des milliers de juifs hongrois pendant la seconde guerre mondiale –, l’éditrice a fait appel à la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Clémentine Goldszal.

LE MONDE LIBERTAIRE | Le livre fondé sur des entretiens avec Perlasca (…) vient malgré tout souligner que les itinéraires ne sont jamais écrits définitivement. (…) des éclairages sur des formes de résistances ordinaires d’homme que rien ne disposait à y participer. Sylvain Boulouque.

HAYOM | Enrico Deaglio offre un récit fidèle à la réalité historique, Ies faits et les dates rapportés dans le livre ayant été scrupuleusement vérifiés (…). Dans une époque où l’histoire peut parfois être réinterprétée selon les agendas politiques par des actrices ou des acteurs culturels, cette précision initiale est essentielle pour souligner la contribution de cet ouvrage au travail de mémoire collective. Malik Berkati.

 

Mollat | Bordeaux | Coup de ❤️ Trouver le pourquoi du bien plutôt que celui du mal s’avère complexe ; mais la conclusion paraît évidente : cette histoire est le triomphe de l’humanité.

Atout Livre | Paris | Coup de ❤️ Sous la brillante plume d’Enrico Deaglio, se révèle l’immense humanité d’un homme ordinaire qui sauva plusieurs milliers de personnes de la déportation. Un superbe portrait !

L’Usage du papier | Trouville-sur-mer | Coup de ❤️ L’histoire saisissante de Giorgio Perlasca est une leçon de courage et d’humanité. 

Librairie Compagnie | Paris | Coup de ❤️ C’est une histoire extraordinaire et longtemps méconnue que celle de Giorgio Perlasca. Celle d’un soldat de Mussolini en Ethiopie puis de Franco en 1936 qui sauva la vie de 5000 Juifs budapestois en 1944. L’histoire d’un bluff magistral, d’un imposteur magnifique : marchand de bovins italien devenu faux consul espagnol dans une Budapest au bord du gouffre entre Sonderkommandos d’Eichmann et avancée de l’Armée rouge.

La Machine à lire | Bordeaux | Coup de ❤️ Ce livre est époustouflant. C’est incroyable qu’il ne soit publié qu’en 2024. A coup sûr, il va être un livre que je vais conseiller pendant tout le restant de ma vie de libraire, comme par exemple Histoire d’un allemand de Sebastian Haffner.  

Traduit de l’italien par Nathalie Bauer. Postface de Paul Gradvohl. Couverture © Tylor Durand. Format 14 x 21 | 22,90 € | 204 pages. Genre | Récit historique.

Nathalie Bauer, la traductrice de ce livre est également docteure en Histoire. Elle a vérifié l’exactitude des faits liés à l’Italie. Paul Gradvohl historien spécialisé Hongrie s’est occupé de l’autre partie de ce récit.

Le livre est soutenu par Le Mémorial de la Shoah et la Fondation Rothschild.

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Né en 1947 à Turin, il part à Rome dans le milieu des années 1970, après des études de médecine, et commence une carrière de journaliste d’investigation pour Lotta Continua, un journal d’extrême gauche dont il est le rédacteur en chef de 1977 à 1982, puis pour le quotidien Reporter qu’il dirige de 1985 à 1986. Il collabore à de nombreux titres. Il signe également une vingtaine de livres dont Patria, l’histoire sociale de l’Italie de 1969 à 2019.

Nathalie Bauer a traduit M d’Antonio Scurati, l’histoire de Mussolini en trois volumes, dont le deuxième volume a remporté le prix européen du livre en 2022. Elle a notamment tra­duit Primo Levi, Natalia Ginzburg et Antonio Pennachi. Elle signe des romans chez Verdier.

Si le mal se cache dans l’annihilation de toute pensée comme l’a montré Hannah Arendt avec son concept de banalité du mal, il est possible que le bien, lui, réside dans la réflexion et l’empathie. En racontant la vie de Giorgio Perlasca, Enrico Deaglio en appelle à la responsabilité individuelle au quotidien.